⠇10/01/2023 ⠇6 min ⠇Avis & commentaires
Vous cumulez plusieurs crédits ou vous souhaitez négocier votre crédit actuel ? Pensez au regroupement de crédits ou renégociation pour diminuer vos mensualités jusqu'à -60%. Des organismes spécialisés vous accompagnent pour réduire le montant de vos mensualités et ainsi alléger votre charge financière !
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Sommaire
(*) Réponse de principe avant validation définitive du dossier
Un courtier en prêt immobilier est un intermédiaire qui a pour mission de négocier pour l'emprunteur les crédits immobiliers auprès des banques afin d'en tirer les meilleures conditions financières (taux d'intérêt, coût des assurances et garanties etc.). Le métier de courtier s'est développé au début des années 2000 avec la présence d'agences physiques et surtout en ligne.
En amont, le courtier établit des contrats commerciaux avec des banques partenaires chez qui il aura des entrées et des pouvoirs de négociation suivant les accords mis en place. De façon générale, le courtier reçoit des banques des grilles tarifaires standards de taux applicables en fonction du profil et des conditions d'emprunt (durée, valeur du bien etc.).
Lors de votre premier entretien avec le courtier, celui-ci va vous demander de fournir les informations essentielles à la constitution de votre dossier : caractéristique du projet et votre profil. Il va ensuite établir une simulation sur la base des grilles tarifaires standards et vous dire si vous êtes éligible à un emprunt sans risque sur la base du taux d'endettement (fixé à 33% des revenus globaux). Les conditions ne sont pas encore négociée à ce stade et les coûts d'emprunt vous sembleront elévés. Pas de panique, le courtier sera là pour les faire baisser !
Si vous êtes partant pour délester la négociation au courtier, ce dernier vous fera signer un mandat de courtage qui autorise le courtier à réaliser les démarches auprès des banques à votre nom.
Lorsque le courtier aura trouvé la meilleure offre, il vous en fera part. A vous d'accepter ou de refuser. Si vous acceptez, vous devrez prendre rendez-vous avec votre banque pour signer la proposition d'offre de prêt en compagnie du courtier (tous ne participent pas à cet entretien mais il est conseillé de les forcer à venir).
Une fois que l'offre de prêt est acceptée par le client (à compter des 10 jours suivant l'édition de l'offre), le courtier est susceptible de recevoir sa rémunération. Attention, le courtier ne peut en aucun cas encaisser une commision de courtage avant le déblocage des fonds par la banque ou la signature de l'acte définitif chez le notaire.
Lorsque vous prenez rendez-vous avec un conseiller pour établir une offre de renégociation, vous discutez des conditions négociables du prêt qui se basent sur les critères suivants :
Il s'agit du taux seul proposé par l'organisme prêteur qui ne prend pas en compte les frais annexes tels que l'assurance emprunteur par exemple. A l'heure actuelle, les taux d'emprunt sont relativement bas ce qui rend assez difficile les grandes marges de négociation. Cependant, au vue de la concurrence accrue entre les banques, le taux est facilement révisable en cas de dossier fiable.
Vous le voyez, plus la durée du prêt est faible et moins vous aurez d'intérêts à rembourser. Si votre taux d'endettement le permet, privilégiez toujours une durée de prêt la plus faible possible. Si la durée est trop faible pour votre capacité d'emprunt, la banque vous préviendra et n'acceptera pas la proposition.
Actuellement, les emprunts long terme entre 25 et 30 ans sont les plus demandés avec 40% des dossiers actifs en France tandis que les crédits sous 20 ans se situent à 30% à équivalence des prêts entre 20 et 25 ans. Au vue des faibles taux sur le marché, les emprunts court terme inférieurs à 20 ans tendent à se développer.
L'assurance emprunteur sera la deuxième source d'intérêt après le taux débiteur et reste obligatoire. Là encore, vous pouvez négocier les conditions pour faire baisser le coût global du crédit. Pour un couple qui achète par exemple, un pourcentage d'assurance est calculé à partir d'une base pour chacun des individus. Ce pourcentage correspond à la valeur de prise en charge du prêt par la banque en cas d'évenement exceptionnel type décès ou invalidité totale ou partielle. Ainsi, il faudra répartir les pourcentages d'assurance suivant le revenu de chaque individu. Plus le pourcentage est élevé, plus vos mensualités de remboursement sont fortes.
Exemple : vous avez un crédit à 1000€ / mois, vous avez un salaire de 2000€ / mois et vous avez choisi une assurance à 50%. En cas d'évenement exceptionnel, la banque prendra en charge 500€ de mensualité. Votre conjoint doit assuré tout seul le reste des reglements. Il faut alors que son revenu soit 3 fois supérieur à la prise en charge de la banque pour rester dans un confort de vie financier.
Ainsi, baisser au maximum le coût de l'assurance peut être risqué. Nous conseillons de se baser sur un pourcentage de remboursement d'évenements exceptionnels entre 50 et 70% pour des revenus moyens (<2500€ nets / mois pour chaque individu). Pour un dossier dans la moyenne, votre pourcentage d'assurance doit être inférieur à 0.3 % du montant total.
Si vous avez assez de capital pour rembourser plus vite, vous pourrez le faire mais avec des pénalités de remboursement anticipé. Celles-ci doivent être clairement définies dans le contrat. Généralement, les frais pour remboursement anticipé s'élèvent à 3 % du capital restant dû ou à six mois d'intérêts au taux moyen du crédit du capital remboursé. N'hésitez pas à en discuter avec votre conseiller qui saura réduire ces frais pour les bons dossiers. En effet, le capital restant dû est de toute manière transformé en épargne chez l'emprunteur, la banque reste donc gagnante.
Le rachat de crédit, autrement appelé regroupement de crédit, permet de fusionner plusieurs crédits détenus par un emprunteur afin d'obtenir une mensualité de remboursement unique auprès d'un établissement. L'objectif est d'alléger le coût de vos mensualités : c'est une opération bénéfique pour le court et long terme. Par ailleurs, la gestion est simplifiée puisque vos contrats ne dépendent plus que d'un seul créancier.
Le montant du rachat dépendra de plusieurs facteurs : situation personnelle et professionnelle, revenus fixes, capacité de remboursement, taux d'endettement et crédits en cours pour nommer les principaux.
Le rachat de crédit offre la possibilité de regrouper plusieurs types de prêts :
| Crédit à la consommation
Le regroupement le plus courant concerne les crédits conso. Ces derniers peuvent être regroupés peu importe leur nature : auto, personnel, travaux, dettes, factures impayées etc. dans le but d'alléger les mensualités.
| Crédit immobilier
Les crédits immobiliers peuvent être regroupés sur la même base que les crédits conso. Par contre, ils peuvent également être rattachés au rachat des crédits conso si la part des prêts immobiliers est supérieure à 60% du montant du rachat de crédits. Cela offre souvent l'avantage d'accéder à une durée de remboursement plus longue ou un financement supplémentaire.
Le rachat de crédit doit être une opération réfléchie car un mauvais calcul peut faire pencher la balance. Dans les cas de négociations sérieuses, le rachat offre plusieurs avantages :
En réduisant le coût du crédit long terme, vous diminuez le montant des mensualités. C'est donc une opération visible en court terme.
En cas de difficultés financières, le rachat permet de réduire le risque d'endettement lorsque vos mensualités dépassent légerement votre capacité d'emprunt.
En passant par le regoupement auprès d'un établissement de crédit, vous facilitez la gestion de vos crédits avec un seul contrat et un seul interlocuteur qui peut analyser vos crédits plus facilement.
Si vos contrats actuels comportent des clauses que vous souhaitez mettre à jour, le rachat est le bon moment pour le faire. Outre les négociations sur les conditions, vous bénéficiez également d'une mise à jour des taux d'intérêt qui, lorsqu'ils sont à la baisse, permettent de faire de réelles économies.
En cas de souhait pour lancer un nouveau projet, le regroupement de crédits peut permettre de sauter le pas plus sereinement grâce aux conditions avantageuses qui réduisent le risque d'endettement.
La banque prêteuse ne pourra pas vous demander d'ouvrir un compte courant ou de domicilier vos revenus au sein de son établissement. Vous restez donc libre de choisir votre banque même pour un rachat de crédit.
On l'a vu : la rémunération du courtier peut s'élever à plusieurs centaines voire milliers d'euros. Alors le montant négocié sur le prêt est-il vraiment supérieur aux frais de courtage ?
En fait, le recours à un courtier dépend de votre projet et votre profil et n'est pas toujours indispensable. Ainsi, les emprunteurs qui présentent un dossier moyen avec des revenus moyens (env 3000€ pour un couple) et un faible apport personnel (moins de 15% du montant du prêt) ne pourront pas négocier une grosse marge même en présence d'un courtier car la banque ne prendra pas de risque supplémentaire, surtout avec la quantitié de dossiers standards en sa possession. Par contre, si l'emprunteur possède de bons revenus (5000€ pour un couple) et peut se permettre de déposer un gros apport personnel (supérieur à 20% du montant du prêt), la marge de négociation devient intéressante. Dans ce dernier cas, la banque peut prendre le risque de négocier ses conditions à la baisse : le courtier peut forcer la donne plus facilement.
Avec la conjoncture actuelle des taux très bas (inférieurs à 2% sur 25 ans pour un bon profil), les banques s'alignent toutes sur une base équivalente et la marge de négociation devient faible. Soyons honnête, passer de 1.2% à 1.0% sur un prêt à 200.000€ ne vous fera pas économiser une fortune. L'usage d'un courtier était intéressant dans les précédentes années où les taux grimpaient autour des 3 à 5%. Ne vous attendez donc pas à avoir des réductions énormes sur votre crédit même si le courtier vous le promet. Dans ce cas, il est même plus intéressant de faire les démarches soi-même en discutant des conditions chez 3 banques minimum puis de sélectionner celle qui vous convient le mieux. Surtout que les banques ne font pas la difference entre un interlocuteur type courtier ou un particulier pour analyser votre dossier et proposer une offre. D'ailleurs, les conseillers appliquent les mêmes barêmes pour les courtiers que pour les particuliers, ce qui rend transparent les offres de prêt.
Sachez que les banques rémunèrent les courtiers (en plus de vous) si le dossier est accepté par une banque autre que la vôtre actuelle: c'est la commission d'apporteur d'affaires. Elle s'élève à 1% en moyenne du montant du crédit. Cette commission, cumulée à l'échelle de masse, fait perdre de la rentabilité à la banque qui se retrouve avec des chiffres moins rentables qu'avec la négociation directe par un particulier. Vous pouvez donc faire valoir ce gain de commission à votre banque si vous négociez vous-même pour faire baisser les frais de quelques centaines d'euros.
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Un crédit vous engage et doit être remboursé : vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager auprès des organismes de financement. Un crédit ne permet pas d'améliorer votre situation financière.
Un investissement financier comporte des risques et peut engendrer une perte totale du capital investi : il est recommandé de faire une analyse approfondie des risques et des avantages avant de décider d'investir. Il est également conseillé de consulter un conseiller en investissement qualifié pour obtenir des conseils personnalisés. Enfin, investissez seulement une somme d'argent qui ne vous mettrait pas en difficulté financière en cas de perte.
(*) Offre soumise à conditions : se renseigner sur les conditions auprès de l'organisme concerné. Seules les offres et conditions affichées sur les sites partenaires font foi.